La Rectorie - Thérèse Reig 2011

Guide Hachette des vins

A propos du vin :

Depuis bientôt trente ans, Thierry Parcé, revenu en 1981 sur l'ancien domaine familial, met en musique avec brio les vins de la Rectorie, s'adonnant aussi, avec un talent moins connu, au piano. On lui doit de belles partitions avec le grenache gris pour soliste : des collioure de référence ; ici, il fait découvrir l'harmonie des rimages, en deux cuvées accomplies, déjà distinguées dans la précédente édition. Comme pour répondre à un rappel du public, elles reviennent cette année, avec autant d'éclat. Elles mettent en vedette le grenache, complété par un petit appoint de carignan. Le coup de cœur, comme l'an dernier, couronne la cuvée dédiée à l'arrière-grand-mère. Un vin élevé huit mois en cuve, tout en fruit. D'un grenat profond, le 2011 allie le cacao, les petits fruits à l'eau-de-vie et la cerise mûre. En bouche, la fraîcheur des fruits rouges, la finesse des tanins et la délicatesse de l'élevage dessinent un vin parfaitement équilibré, d'une grande élégance, qui laisse un sentiment de plénitude.

Robert Parker - Wine Advocate

A propos du vin :

La confiture de cerise et de cassis marquent ce Banyuls Rimage Thérèse Reig 2011 de la Rectorie, avec un chapelet d'arômes floraux doux-amers et de noyau de cerise piquant, de noix de muscade et de zeste d'orange servant de contrepoint à la douceur du vin. Je m'attends à ce qu'il soit agréable jusqu'en 2016 au moins.

RVF - La Revue du Vin de France / Guide des Meilleurs Vins de France

A propos du vin :

Les banyuls se distinguent également avec aisance : Thérèse Reig 2011, plein d'énergie dans ses sucres bien intégrés.

A propos du domaine :

De retour sur les terres familiales depuis 1984, les frères Parcé se sont d’abord illustrés dans l’élaboration de banyuls mutés sur grains de type vintage (millésimés, prêts à boire jeunes), auxquels ils ont apporté une précision de saveur et une intensité aromatique jusqu’alors inconnues. Jean-Emmanuel incarne le renouveau de la famille, arrivé en 2010. Il a réduit la taille du vignoble à 34 hectares de ce parcellaire très morcelé (50 parcelles). Les expositions solaires et les altitudes sont variées. Il s'est lancé le défi de l'agriculture biologique dans ce paysage aride qui vit au rythme des entrées maritimes. Les blancs et rouges secs font désormais partie des références, avec des expressions franches et intenses. Nous saluons la cohérence exceptionnelle de la gamme, dans les trois couleurs, comme en VDN, il retrouve donc logiquement sa deuxième étoile.

James Suckling