Pavillon Rouge Margaux 2018 - Second vin

Bettane & Desseauve

A propos du vin :

Le vin a bénéficié des grands merlots écartés du premier vin et tout en conservant une finesse considérable. Il naît avec plus de chair que par le passé en beau millésime.

A propos du domaine :

Ce cru n'a jamais déçu depuis son rachat par la famille Mentzelopoulos en 1977, et domine sans grand mal toute l'appellation Margaux. On admirera en particulier le mariage rare de finesse dans la densité et de fraîcheur dans l'opulence, sans aucune sollicitation de surmaturité du raisin, obtenu avec une très forte majorité de cabernet-sauvignon dans l'assemblage. Une dizaine d'hectares plantés en cépages blancs donne le pavillon-blanc, devenu en quelques années un des trois ou quatre plus grands blancs secs de Bordeaux, par sa richesse de constitution et sa noblesse aromatique de sauvignon idéalement mûr. Le vin rouge a besoin d'un long vieillissement en bouteille.

Guide Hachette des vins

A propos du domaine :

Un mythe dressé au bout d'une longue allée de platanes. La majesté de la demeure de style néopalladien (bâtie en 1810), qui a succédé à une ancienne maison forte appartenant à de grandes familles de la région, a contribué à sa renommée. Le domaine est constitué à la fin du XVIes., et le vignoble créé à la fin du siècle suivant par un parent des Pontac. Passé entre plusieurs mains au fil des siècles, il est acquis en 1977 par André Mentzelopoulos (Felix Potin). Drainage, replantations, tonnellerie intégrée... une vaste rénovation du domaine est engagée, à la vigne, au chai et au château, et fait entrer le cru dans l'ère moderne. Le nouveau chai, œuvre de Norman Foster, a été inauguré en 2015. Le vignoble de 99 ha doit aussi sa qualité à son terroir d'exception, une vaste et superbe dalle calcaire recouverte de graves fines. Il est conduit depuis 1980 par Corinne Mentzelopoulos, fille d'André, qui a pu compter pendant plus de trente ans sur Paul Pontallier, entré en 1983 au château et devenu directeur en 1990 : une carrière qui s'est hélas achevée prématurément en mars 2016. Ingénieur agronome, Philippe Bascaules, qui a travaillé vingt ans au château avant de diriger un grand domaine californien, le remplace en 2017.Ce cru n’a jamais déçu depuis son rachat par la famille Mentzelopoulos en 1977, et domine sans grand mal toute l’appellation Margaux. On admirera en particulier le mariage rare de finesse dans la densité et de fraîcheur dans l’opulence, sans aucune sollicitation de surmaturité du raisin, obtenu avec une très forte majorité de cabernet-sauvignon dans l’assemblage. Une dizaine d’hectares plantés en cépages blancs donne le pavillon-blanc, devenu en quelques années un des trois ou quatre plus grands blancs secs de Bordeaux, par sa richesse de constitution et sa noblesse aromatique de sauvignon idéalement mûr. Le vin rouge a besoin d’un long vieillissement en bouteille pour affirmer toute sa noblesse de caractère.

RVF - La Revue du Vin de France / Guide des Meilleurs Vins de France

A propos du domaine :

Figure emblématique et directeur de Château Margaux depuis 1983, Paul Pontalier est décédé au lendemain des vendanges 2015 et c'est désormais Philippe Bascaules qui dirige ce cru à la régularité hors pair. Déguster un grand Château Margaux à son apogée demeure une expérience unique, tant le cru se distingue, au sein de son appellation, par son bouquet floral caractéristique, la profondeur de ses saveurs et le soyeux de ses tanins. Autant de particularités que le cru doit à son superbe terroir, majoritairement composé de graves, qui réussit si bien aux cabernets composant le cœur de Margaux, et qui n'a pratiquement pas évolué depuis son classement. Grâce à une amélioration de l'outil de travail et à une sélection encore plus rigoureuse, les derniers millésimes semblent être les plus complets qui soient . La propriété produit également, sous le nom Pavillon Blanc, un vin, qui, grâce à une plus grande exigence dans la recherche de maturité des sauvignons, est devenu l'un des meilleurs blancs de Bordeaux.

Wine Enthusiast

A propos du vin :

Ce second vin du Château Margaux est grandiose à lui seul. Puissamment dense, il affiche son propre style et un équilibre entre la richesse de ses fruits noirs et l'acidité qui transparaît dans sa structure. Le vin vieillira bien, sa maturité et sa concentration étant susceptibles de s'adoucir à mesure qu'il mûrit. À boire à partir de 2026.

James Suckling

A propos du vin :

Mûre, prune et légères notes de terre et de sous-bois au nez. Des agrumes aussi. Le vin est corsé avec des tanins riches et mâchus qui deviennent énergiques, fins et serrés en finale. Acidité vive. Second vin de Margaux. Un assemblage de 69% cabernet sauvignon, 19% merlot, 9% petit verdot et 3% cabernet franc. À essayer après 2024.

Jean-Marc Quarin

A propos du vin :

Couleur sombre, intense et belle. Nez très aromatique, au fruité mûr et légèrement plus solaire que 2019. Toutefois, à l'aération reviennent les fleurs et la fraîcheur. Pulpeux en départ de bouche, gras et parfumé à la fois, avec une forte occupation du palais, le vin s'étire en finale, complexe et racé dans son retour frais et long. C'est très bon.

Vert de Vin

A propos du vin :

Le nez est fruité, élégant, aromatique et offre une jolie finesse du grain, de la profondeur et de l’intensité de la finesse. On y retrouve des notes de fraise éclatante, de mûre de boysen éclatante et plus légèrement de cassis associées à des touches de lys, de bleuet, de framboise éclatante ainsi qu’à des pointes de prune bleue pulpeuse, de violette, de minéralité racée, à une subtile pointe de cardamone verte, de bergamote, de vanille, de toasté et de muscade. La bouche est fruitée, élégante et offre de la puissance tout en délicatesse/maîtrise, de la fraîcheur, une trame acidulée, une minéralité racée, une jolie finesse du grain ainsi que de la minéralité, précision et de la profondeur. En bouche ce vin exprime des notes de mûre éclatante, de framboise éclatante et plus légèrement de bleuet, de lys associées à des touches de prune éclatante, de cassis ainsi qu’à des pointes de cardamone, de muscade, de toasté, de caramélisation, à de fines pointes de vanille, à de discrètes pointes d’amande et de minéralité. Bonne longueur. Les tannins sont élégants, précis, fins.