Château de la Chaize - Brouilly lieu-dit La Chaize 2018

Bettane & Desseauve

A propos du domaine :

Nous l’avions annoncé dans l’édition précédente, le château de la Chaize, jusqu’alors propriété de la marquise de Roussy de Sales, a été racheté par Christophe Gruy et son groupe Maïa. Fort d’un vignoble de 250 hectares, dont 99 de Brouilly, le château de la Chaize est l’une des plus belles propriétés du Beaujolais que le nouveau propriétaire ambitionne de convertir en bio. En parallèle, de nombreux travaux de rénovation ont été engagés, en particulier dans le chai, dont le charme désuet et l’organisation demeurait un frein à la production de grands vins. Les premiers vins de l’ère Maïa ne sont pas encore nés, mais nous tenons d’ores et déjà à saluer cet investissement colossal, visionnaire et courageux dans une région qui a tout le potentiel pour rayonner. Si les 2017 manquent encore de fond et de personnalité, les 2018 font un grand pas en avant. Brûlhier est gourmand et généreux et Combiliaty dans cette droiture granitique affiche déjà une certaine élégance.

Guide Hachette des vins

A propos du vin :

De ce clos de 3,5 ha ceint de mûrs datant de 1676, Boris Gruy a extrait un 2018 épatant, qui après 18 mois de passage en foudres présente un nez intense et complexe de fruits noirs mûrs, de violette, de sous-bois et de poivre. On retrouve les notes épicées et fruitées, agrémentées, d'une touche réglissée dans une bouche ample, dense, mûre, dotée de tanins à la fois fermes et fins qui confèrent à ce vin une très belle mâche. Un Brouilly intense, profond et d'une netteté impeccable.

A propos du domaine :

Ce château Grand Siècle, construit en 1674 selon les plans de Jules Hardouin-Mansart, est pourvu de jardins dessinés par André Le Nôtre. Le vignoble est l'un des plus vastes du Beaujolais : il compte 300 ha d'un seul tenant, dont 150 en exploitation, avec une approche parcellaire pour l'élaboration des vins. Il a été racheté en 2017 par la famille Gruy (Christophe et son neveu Boris, directeur d'exploitation). De nombreux projets sont en cours de réalisation, dont le passage en bio et en biodynamie.

Robert Parker - Wine Advocate

A propos du domaine :

L'ambitieuse restauration du Château de La Chaize et de ses vignobles - y compris une transition vers l'agriculture biologique - se poursuit, et les résultats commencent à se manifester dans le verre. Avec ces nouveautés, cette propriété s'est aussitôt imposée une place dans ma présélection de domaines à visiter lors de mon prochain voyage de dégustation dans le Beaujolais.

RVF - La Revue du Vin de France / Guide des Meilleurs Vins de France

A propos du domaine :

En rachetant ce domaine en 2017, Christophe Gruy a décidé de réveiller une belle endormie. Propriété historique de Brouilly, auparavant cultivée par des métayers, La Chaize profite d’un propriétaire qui en a désormais pris la mesure : de grands investissements ont été entrepris sur les plans viticole (programme de replantation et transition vers le bio), technique (les installations de vinification font l'objet d’un chantier pharaonique) et humains (Pierre-Jean Villa en conseil, le vigneron Boris Gruy, neveu de Christophe, nommé directeur) pour hisser les 150 hectares du château à leur meilleur niveau. Couronnant le tout, le nouveau propriétaire projette une production “zéro déchet”. La gamme s’inscrit dans un style gourmand et spontané pour les “petites” cuvées, sérieux, profond et maîtrisé pour les parcellaires ; sa cohérence permet au domaine de renouer avec notre guide. Le Beaujolais a besoin de ce type de projets ambitieux, que nous suivrons avec attention au cours des prochains millésimes.

Wine Enthusiast

A propos du vin :

Ce vin de vignoble unique est riche et structuré. Avec ses fruits noirs mûrs et son vieillissement partiel sous bois qui ajoute du piquant, le vin a de la densité et un potentiel de vieillissement supplémentaire. À boire à partir de 2022.

James Suckling

A propos du vin :

À la fois mûr, frais et concentré, c'est un Beaujolais impressionnant, un Cru moderne avec beaucoup d'arômes de cerise noire et de violette. Les tanins fins soutiennent très bien le corps plutôt lisse (dans le contexte du millésime très chaud) et les épices de la longue finale vous poussent à en redemander. À boire ou à garder.