<h1><b><font size="3">Le champagne, la star des fêtes de fin d’année en France ! </font></b></h1>

Comme tous les ans, la fin de l’année est une période cruciale pour les ventes de champagne. Il faut dire que cette boisson riche en bulles est indissociable de Noël et du réveillon du 31 décembre. En France, on la retrouve sur toutes les tables, ou presque, tant elle est synonyme de festivité, de joie. Et même si les producteurs et maisons tentent de démocratiser ce vin pétillant en répétant qu’il peut être dégusté à tout instant et pas uniquement lors des fêtes et célébrations (mariage, baptême …etc.), il n’en reste pas moins omniprésent à la fin de l’année. De même, depuis peu, des cuvées bio ou éco responsables sont disponibles, ainsi tout le monde peut trouver son bonheur !

<h2><b><font size="3">Une boisson festive incontournable à cette période </font></b></h2>

Considéré comme un <a href="https://www.1jour1vin.com/fr/guide-achat-vin/champagne" title="vin effervescent de prestige" target="_self">vin effervescent de prestige</a>, le champagne a souvent été associé aux grandes occasions et notamment à Noël et au Nouvel An. Il faut dire que ses bulles, son goût et sa couleur dorée s’y prêtent bien. A déguster à l’apéritif ou au dessert, frais (entre 8° et 12°, tout dépend de la cuvée), il se sert dans des flûtes de préférence car elles conservent mieux que les coupes l’effervescence. Il se marie très bien avec des amuse-bouche aux poissons, aux crustacés, avec du foie gras et des gougères. En revanche, mieux vaut éviter les mets très salés ou épicés. Au dessert, il est délicieux avec des recettes aux fruits rouges, aux amandes, aux poires, aux pommes, des gâteaux secs et avec des bûches. Avec le chocolat, ce n’est pas l’accord parfait. Et en cas de desserts très sucrés, un demi-sec sera plus adapté. 

<h2><b><font size="3">Un pétillant à l’origine de nombreux mythes et légendes </font></b></h2>

Au fil du temps, boire du champagne pendant les fêtes est devenu une tradition, en particulier en France. Si l’on croit les nombreuses légendes liées à son histoire, il semblerait qu’il ait acquis son image festive et luxueuse à l’époque des rois de France, lorsqu’ils étaient couronnés à Reims. En effet, dans la ville, lors des couronnements, on servait le vin local qui était … du champagne ! Et il aura fallu attendre le règne de Louis XV pour que ce vin effervescent puisse être transporté dans des bouteilles. Auparavant, seul le transport dans des fûts était autorisé. De même, malgré la Révolution française, il a gardé son image de boisson festive et d’excellence. Aujourd’hui, il constitue l’un des symboles français à l’étranger et s’exporte à travers le monde. Son attrait est toujours aussi fort et il a été mis à l’honneur dans de nombreux films, séries et livres. Inconsciemment, il reste donc associé aux moments joyeux … et aux fêtes de fin d’année !

En France, à Noël et au Nouvel An, le champagne est le vin effervescent incontournable. Synonyme de fête, il se déguste souvent à l'apéritif et au dessert.

Servir du champagne pendant les fêtes, une tradition en France

<h1><b><font size="3">Le vin bio de plus en plus privilégié par les consommateurs français </font></b></h1>

Depuis quelques années, le marché du vin bio est en plein essor en France et il semblerait que cela ne soit pas près de s’arrêter. En effet, selon l’étude de l’institut britannique IWSR, dont les résultats ont été dévoilés le 2 décembre dernier à Paris, en 2021, les Français consommeront deux fois plus de vin bio qu’en 2013. Dans les vignobles, cela se traduira par une hausse des surfaces cultivées selon les règles de la viticulture biologique. Et nous ne sommes pas les seuls à plébisciter ce breuvage. Sa consommation augmente également en Italie, en Allemagne, en <a href="https://www.1jour1vin.com/fr/guide-achat-vin/espagne" title="Espagne" target="_self">Espagne </a> et aux Etats-Unis. 

<h2><b><font size="3">2021 : année où la France détrônera l’Allemagne en termes de consommation ! </font></b></h2>

Cette étude a été réalisée pour l’interprofession SudVinBio du Languedoc, avant le salon Millésime Bio qui se déroulera à Montpellier du 27 au 29 janvier 2020. Et ses résultats sont plutôt positifs pour les professionnels engagés dans une viticulture biologique. En effet, d’après cette enquête, en 2021, la consommation de <a href="https://www.1jour1vin.com/fr/guide-achat-vin/vin-bio" title="vin bio en France" target="_self">vin bio en France </a> sera doublée par rapport à celle de 2013, et en 2023, elle représentera 20% de la consommation mondiale ! De même, en 2021, l’Hexagone deviendra le premier pays consommateur de vin bio, place actuellement occupée par l’Allemagne. Et cela ne concerne pas seulement les blancs et les rouges. Les ventes d’effervescents bio progressent aussi : 19,1% en moyenne par an entre 2013 et 2018 et la progression moyenne annuelle pour 2018-2023 devrait être de 8,2%. 

<h2><font size="3"><b>Augmentation des surfaces viticoles certifiées bio </b></font></h2>

Pour répondre à la demande des consommateurs, les pays producteurs vont devoir accroître leurs surfaces cultivées en bio. La France est donc concernée, tout comme l’Espagne par exemple. Mais dans l’Union Européenne, obtenir la certification biologique ne se fait pas n’importe comment. Il est nécessaire de respecter un cahier des charges qui interdit notamment l’utilisation d’engrais chimiques, de pesticides de synthèse et d’OGM. De même, cette certification est attribuée par un organisme indépendant accrédité, au bout d’une conversion de 3 ans. Tous les producteurs français souhaitant se lancer dans le vin bio doivent donc se soumettre à cette procédure et aux règles édictées par l’Union Européenne.

Selon une récente étude, la consommation de vin bio devrait encore progresser en France, entraînant aussi une augmentation des surfaces cultivées en bio.

La France bientôt n°1 de la consommation mondiale de vin bio

<h1><font size="3"><b>La hausse des températures, un atout pour les viticulteurs en Scandinavie ? </b></font></h1>

Faire du vin dans les pays du Nord vous semble improbable ? Et pourtant cela existe bien ! En effet, en Scandinavie, quelques producteurs amateurs ont décidé de relever le défi et pour l’instant, ils sont sur la bonne voie ! En effet, en Suède, au Danemark, et depuis peu en Norvège, on trouve des vignes dans certaines régions. La production n’est pas aussi importante que celle des vignobles français ou californiens, elle est davantage confidentielle mais elle mérite d’être connue car dans ces contrées nordiques, cultiver des vignes n’est pas une mince affaire. Heureusement, les viticulteurs scandinaves peuvent compter sur leur passion et sur des bénévoles qui sont toujours ravis de leur donner un coup de main. Et si aujourd’hui, ils ont la possibilité de produire du vin, ce n’est pas un hasard. Le réchauffement climatique et l’arrivée de nouveaux cépages en sont à l’origine.   

<h2><b><font size="3">Une culture de la vigne réalisée par des passionnés </font></b></h2>

En Scandinavie, se lancer dans la viticulture demande du courage. Dans le Nord de l’Europe, le soleil est rare et la belle saison est beaucoup plus courte qu’en France. Les conditions sont donc peu favorables et pourtant, certains vignerons nordiques y parviennent et mettent leur passion au service de leurs vignes. Certains se font également aider par des spécialistes en recrutant à l’étranger. Dans ces vignobles, on produit principalement du <a href="https://www.1jour1vin.com/fr" title="vin blanc " target="_self">vin blanc </a>  à partir de la solaris. Il s’agit d’un cépage hybride allemand, qui résiste bien au froid. Il est adapté au climat de la Suède, du Danemark et de la Norvège. Dans ces pays, la période de maturation est relativement courte et la solaris s’y prête parfaitement. De même, les vignerons scandinaves privilégient la viticulture bio bien qu’ils n’aient pas tous obtenu un label certifié. En fait, ils travaillent essentiellement à la main, sans produits chimiques. La commercialisation des vins diffère également d’un pays à l’autre. Ainsi, au Danemark, la vente à la propriété est autorisée alors qu’en Suède par exemple, l’alcool est vendu dans les magasins du monopole d’Etat. Le marché est donc local. 

<h2><b><font size="3">Des pays misant sur des nouveaux cépages ayant moins besoin de chaleur </font></b></h2>

Deux facteurs expliquent que les pays du Nord puissent eux aussi cultiver des vignes et produire du vin, ce qui était tout simplement impensable il y a encore quelques décennies. Tout d’abord, il y la hausse des températures. En Suède par exemple, la température moyenne a augmenté d’un degré depuis 1990. Et cela ne risque pas de s’arrêter puisque les scientifiques estiment qu’elle pourrait encore grimper de 2 à 6 degrés d’ici la fin du siècle. Si leurs prévisions se réalisent, la superficie des terres cultivables scandinaves sera plus élevée. Pour les vignerons, ce réchauffement climatique est donc un atout, même s’il se traduit aussi par une hausse des précipitations. 
Puis, second facteur favorisant la production de vin dans ces contrées : le développement de nouveaux cépages nécessitant moins de chaleur. Ces derniers conviennent donc au climat de ces pays. Alors, qui sait, peut-être qu’au fil des ans, les vignerons de Norvège, de Suède et du Danemark seront plus nombreux … réponse dans les prochaines décennies !

Avec la hausse des températures et l'arrivée de nouveaux cépages, la Suède, le Danemark et la Norvège arrivent à cultiver des vignes et à produire du vin.

Les pays scandinaves, nouveaux venus sur le marché du vin

<h1><font size="3"><b>Le projet d’un « Dry January » français ne devrait pas voir le jour en 2020 </b></font></h1>

Ces derniers jours, une opération a fait l’objet de vives discussions : le plan « Janvier sans alcool ». Inspirée du « Dry January » anglais, cette campagne devait durer un mois, en janvier 2020 donc et avait été lancée par l’agence sanitaire Santé publique France (qui est placée sous la tutelle du ministre de la Santé). Or, si les associations et les addictologues s’en réjouissaient, aucune annonce officielle n’avait été faite par le gouvernement. Du côté des professionnels du vin, cette initiative n’était pas du tout une bonne nouvelle car ils font déjà face à d’autres événements inquiétants pour eux. Mais pour l’instant, il semblerait que le gouvernement ne soit pas favorable à ce « mois sans alcool ». Ainsi, lors d’un déplacement en <a href="https://www.1jour1vin.com/fr/guide-achat-vin/champagne" title="Champagne" target="_self">Champagne</a> mi-novembre, le président de la République, Emmanuel Macron a indiqué aux représentants de la filière viticole « qu’il n’y aura pas de Janvier Sec ». 

<h2><font size="3"><b>Une campagne source d’inquiétudes pour les acteurs de la filière viticole </b></font></h2>

En Angleterre, le « Dry January » a été mis en place en 2013 par l’association Alcohol Change. Son objectif est simple : cesser – ou au moins réduire – sa consommation d’alcool durant tout le mois de janvier. Et au fil des ans, cette opération a gagné en popularité. L’agence Santé publique France souhaitait donc s’en inspirer et un projet était en préparation. Normalement, il aurait dû être dévoilé avant la fin de l’année. Seulement, pour les acteurs de la filière du vin, cette campagne suscitait des inquiétudes qui venaient s’ajouter à celles causées par le Brexit et la hausse des droits de douane des Etats-Unis sur les vins français. Ils ont donc fait part de leurs craintes au gouvernement et notamment, au président de la République lorsqu’il était en Champagne. Et ils ont, a priori, été entendus puisque ce « Janvier Sec » ne devrait pas avoir lieu en 2020. 

<h2><font size="3"><b>Les raisons de l’annulation de cette opération, qui ne décourage pas les associations </b></font></h2>

L’abandon de cette campagne n’est pas passé inaperçu. Des associations de lutte contre l’alcoolisme et des addictologues ont accusé le ministère de la Santé d’avoir renoncé à ce projet à cause de la pression du lobby du vin et des viticulteurs. Des accusations ayant obligé Agnès Buzyn à réagir. Jeudi 21 novembre 2019, elle a donc indiqué au micro de Franceinfo que ce « Mois sans alcool » n’avait « pas été validé par le ministère de la Santé ». Elle a également précisé que « nous avons un comité interministériel dédié à la prévention en santé en février et c’est à ce moment-là que les programmes de prévention sont validés par le gouvernement ». Des propos qui confirment bien l’abandon de cette opération ? En attendant, l’organisation d’un « Janvier Sec » 2020 soutenu par le gouvernement étant peu probable, les associations espèrent mobiliser la société civile pour inciter les consommateurs à participer tout de même à ce « Dry January » en version française.

Lancée par l'agence sanitaire Santé publique France, la campagne "Janvier sans alcool" n'a pas été validée par le gouvernement et devrait être abandonnée.

La France ne devrait pas connaître de "Janvier Sec" en 2020

<h1><b><font size="3">2019, une des récoltes les plus faibles en deux décennies en Bourgogne </font></b></h1>

Ce dimanche 17 novembre, en amont de la vente des Hospices de Beaune, l’interprofession des vins de Bourgogne a fait quelques révélations à propos de la récolte 2019. Présentée comme l’une des plus petites en volume, elle est estimée à 1,2 million d’hectolitres. Néanmoins, si la quantité est réduite par rapport aux années précédentes, la qualité, elle, devrait être remarquable. La raison de cette récolte plus faible ? Les mauvaises conditions météorologiques de l’année 2019. En effet, dans la région bourguignonne, la météo n’a été guère favorable aux raisins avec un hiver doux, du gel au printemps, peu de floraison en juin à cause des températures plutôt fraîches et des épisodes caniculaires cet été se traduisant par de la sécheresse. Une « année singulière et extrêmement contrastée » en somme, d’après les propos du président de l’interprofession, François Labet.

<h2><b><font size="3">Une faible quantité mais une qualité exceptionnelle pour le millésime 2019 </font></b></h2>

Pour les professionnels des vins de Bourgogne, une année moyenne avoisine 1,4 million d’hectolitres. Avec 1,2 million, 2019 est donc en-dessous, soit une baisse de 34% par rapport à 2018. Les plus touchés étant le Mâconnais et les Crémants. Ainsi, ce millésime « s’annonce digne [des années] en 9 » selon François Labet. Cependant, malgré une baisse des volumes, « le moral reste bon » car les raisins se distinguent par leur qualité. Leur état sanitaire était très bon lors des vendanges, ce qui signifie qu’ils possèdent des « équilibres sucres-acides parfaits ». C’est pourquoi le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB) augure « d’une grande année » dans son communiqué de presse. 

<h2><b><font size="3">Un marché bien portant malgré quelques inquiétudes </font></b></h2>

Lors de son allocution avant la vente des Hospices de Beaune, le président du BIVB a précisé que la récolte actuellement en vinification « présente quelques incertitudes quant aux volumes ». Heureusement, les millésimes précédents ont pu renflouer les stocks. Donc la situation ne sera pas similaire à la récolte de 2016 qui avait été la plus basse de l’histoire des <a href="https://www.1jour1vin.com/fr/guide-achat-vin/bourgogne" title="vins de Bourgogne" target="_self">vins de Bourgogne</a>. De même, le marché des ventes enregistre des chiffres positifs pour ces crus, en particulier à l’export avec une hausse de 6,9% en volume au cours des 8 premiers mois de l’année – soit 56 millions de bouteilles – et de 9,3% en valeur (650 millions d’euros). Une augmentation due aux Etats-Unis, qui sont les premiers acheteurs de vins bourguignons. Seulement, les nouvelles mesures entrées en vigueur fin octobre quant aux droits de douane inquiètent les professionnels qui craignent une baisse des ventes. Ils ont aussi des appréhensions à court et moyen terme sur les exportations en Angleterre avec le Brexit. En attendant, l’heure est à la vinification !

Selon les estimations, la récolte en Bourgogne devrait atteindre 1,2 million d’hectolitres en 2019, en baisse par rapport à 2018 mais d'excellente qualité.

Bourgogne : volume bas mais belle qualité pour la récolte 2019

<h1><b><font size="3">Jeudi 21 novembre 2019 : le Beaujolais Nouveau fait son grand retour dans les caves et sur les tables ! </font></b></h1>

Depuis plus de 60 ans, la fin du mois de novembre est synonyme de l’arrivée du Beaujolais Nouveau dans les caves. Cette année, sa sortie a lieu le jeudi 21 novembre dès minuit. Un événement attendu par de nombreux amateurs de vin, aussi bien en France qu’à l’étranger. En effet, si cette tradition est française, elle n’en est pas moins célèbre dans d’autres pays du monde tels que le Japon et les Etats-Unis. Et si chaque année, on entend le même refrain, « il a un goût de banane », on prend toujours plaisir à déguster – avec modération bien sûr – la nouvelle cuvée. D’autant que la sortie de ce vin de primeur est aussi l’occasion de se retrouver entre amis autour d’un apéritif ou d’un bon repas.

<h2><b><font size="3">Une tradition viticole célébrée le 3ème jeudi de novembre </font></b></h2>

Cette coutume a été instaurée en 1951. Cette année-là, un arrêté avait été pris en septembre afin d’interdire la commercialisation des vins d’AOC avant le 15 décembre. Seulement, face aux protestations des vignerons, le gouvernement de l’époque a décidé d’autoriser la vente de certains vins avant cette date, quelques semaines seulement après les vendanges donc, en fixant une condition : l’ajout de la mention « nouveau ». C’est ainsi qu’est né le Beaujolais Nouveau que l’on fête tous les ans le 3ème jeudi du mois de novembre, qui tombe un 21 en 2019. Symbole de convivialité, il est surnommé le « vin des copains » et son prix est accessible car il ne se conserve pas bien longtemps. Et pour pouvoir apposer cette appellation sur une bouteille, il est nécessaire de respecter un cahier des charges bien précis (et exigeant).  

<h2><b><font size="3">Un vin de primeur festif apprécié en France … et à l’étranger </font></b></h2>

Le Beaujolais Nouveau n’est pas uniquement vendu dans l’Hexagone. En fait, il est aujourd’hui distribué dans plus de 100 pays et 25 millions de bouteilles sont produites tous les ans. Nous ne sommes donc pas les seuls à l’attendre le 3ème jeudi de novembre ! Parmi les amateurs de ce <a href="https://www.1jour1vin.com/fr/guide-achat-vin/beaujolais" title="vin de primeur" target="_self">vin de primeur</a>, on retrouve les Etats-Unis, le Japon (le premier importateur avec, chaque année, 5,82 millions de bouteilles), l’Allemagne, le Canada, le Royaume-Uni et la Chine. Et si en France, on le fête aux quatre coins du pays, la région du Beaujolais – qui s’étend sur 2 départements, le Rhône et la Saône-et-Loire – est sans aucun doute celle où les événements liés à cette sortie sont les plus nombreux. Ainsi, du 21 au 24 novembre 2019 diverses manifestations sont prévues telles que des dégustations, des soirées spéciales et des mises en scène pour accueillir la nouvelle édition. Par exemple, à Lyon, des tonneaux de Beaujolais Nouveau arrivent peu avant minuit en péniche sur le quai Saint-Georges puis, sont roulés jusqu’à la place Saint-Jean tout en étant suivis par une fanfare et une retraite aux flambeaux. Quant à la mise en perce, elle se fait à minuit et donne le coup d’envoi des dégustations.

Ce jeudi 21 novembre est marqué par la commercialisation du Beaujolais Nouveau 2019, qui est également vendu à l'étranger dans une centaine de pays !

Le Beaujolais Nouveau de retour le jeudi 21 novembre 2019

<h1><b><font size="3">L’AOC « vin de paille de Corrèze » autorisée et confirmée par le Conseil d’Etat </font></b></h1>

En août dernier, dans un précédent article, nous évoquions le différend entre la Corrèze et le Jura à propos de l’appellation vin de paille. En effet, depuis quelques années, la Société de viticulture du Jura et la Fédération des vins de la Corrèze s’opposent quant à l’utilisation de cette mention. Une première décision du Conseil d’Etat rendue en 2014 donnait raison aux producteurs jurassiens en interdisant l’inscription de « vin paillé » sur les bouteilles corréziennes. Suite à cela, les viticulteurs de ce département de Nouvelle-Aquitaine avaient créé une AOC pour en produire en toute légalité. Or, cette appellation était également contestée par les professionnels jurassiens qui avaient déposé une requête auprès du Conseil d’Etat afin de demander son annulation. Après des semaines d’attente, un verdict, favorable aux Corréziens, a été rendu jeudi 7 novembre 2019, mettant ainsi fin – normalement – à cette querelle. 

<h2><b><font size="3">Une appellation jugée conforme à la définition européenne du vin de paille </font></b></h2>

Il y a quelques jours, le Conseil d’Etat a donc estimé que l’AOC Corrèze, créée en 2017, répondait aux critères prévus par le règlement européen et que son antériorité – elle aussi contestée par les producteurs jurassiens – était suffisante. Selon l’AFP, le Conseil d’Etat a jugé que « la Société de viticulture du Jura n’est pas fondée à demander l’annulation de l’arrêté qu’elle attaque ». Par conséquent, l’apposition de la mention « vin de paille » est autorisée sur les bouteilles de liquoreux corréziens. Une décision applaudie par la Fédération des vins de la Corrèze et par son président, Jean Mage, qui explique que « les gens vont pouvoir faire des investissements dans cette nouvelle AOC car jusqu’à présent, c’était quand même incertain ». Il espère également que ce verdit permettra d’augmenter les ventes et d’attirer de nouveaux vignerons afin de compenser les départs à la retraite.  

<h2><font size="3"><b>Une décision qui mécontente la Société de viticulture du Jura </b></font></h2>

Pour la Société de viticulture du Jura, ce jugement du 7 novembre 2019 n’est pas une bonne nouvelle. Dès le lendemain, elle indiquait être « abasourdie », « très surprise » et ne pas le comprendre. Son président Nicolas Caire a d’ailleurs précisé qu’ils allaient regarder s’ils pouvaient se défendre au niveau européen, rappelant que « le rapporteur public demandait l’annulation ». Il a également ajouté que « le <a href="https://www.1jour1vin.com/fr/guide-achat-vin/jura" title="vin de paille" target="_self">vin de paille</a>, historiquement, c’est ici, pas en Corrèze » en souhaitant que les consommateurs ne soient pas dupes. 
Néanmoins, grâce à cette décision, la Corrèze, qui produit 50 000 bouteilles de liquoreux chaque année (contre 200 000 dans le département de Franche-Comté), pourra inscrire la mention « vin de paille » sur les étiquettes.

Le 7 novembre 2019, le Conseil d'Etat a rejeté la requête de la Société de viticulture du Jura demandant l'annulation de l'AOC vin de paille de Corrèze.

Vin de paille : la Corrèze autorisée à conserver son AOC

<h1><b><font size="3">17 novembre 2019 : date de la 159ème vente des vins des Hospices de Beaune </font></b></h1>

Célèbre dans le monde entier, la vente des vins des Hospices de Beaune attire tous les ans professionnels et amateurs de vin. Organisée le troisième dimanche de novembre, elle est ponctuée par des moments festifs et des animations. Cette année, cet événement caritatif vinicole se déroule le 17 novembre et les festivités sont prévues du 15 au 17 novembre. Réalisée par la maison Christie’s depuis 2005, cette vente aux enchères est parrainée pour sa 159ème édition par plusieurs personnalités : la journaliste Ophélie Meunier, l’acteur François-Xavier Demaison et le basketteur Tony Parker. Et pour la « pièce des Présidents », c’est un <a href="https://www.1jour1vin.com/fr/guide-achat-vin/bourgogne" title="grand cru de Bourgogne" target="_self">grand cru de Bourgogne</a> qui a été choisi, un Corton Bressandes dont les profits de la vente seront reversés à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière et de l'association Autour des Williams.

<h2><b><font size="3">Un millésime plutôt modeste à cause des conditions météorologiques </font></b></h2>

L’an dernier, la récolte avait permis de proposer 828 pièces et d’atteindre un record : 14,2 millions d’euros dont 230 000 euros pour les deux « pièces des Présidents ». Pour l’édition 2019, la quantité a dû être revue à la baisse à cause de la météo qui n’a guère été favorable : déficit de pluie et gelées en hiver, canicule au mois de juin, orages et grêles en juillet …  Le rendement est donc plus faible. Ainsi, pour la 159ème édition de la vente des vins des Hospices de Beaune, « seuls » 589 tonneaux seront présentés, provenant de 50 cuvées, 17 de blanc et 33 de rouge. Néanmoins, si la quantité est plus faible qu’en 2018, la qualité est bonne ! De même, la récolte a eu lieu plus tôt cette année, en septembre et cela se traduit par « des taux d’alcool similaires à ceux de l’année dernière mais plus d’acidité, une touche typique des vins de Bourgogne, et un tanin séducteur » selon Ludivine Griveau, maître de chai des Hospices de Beaune. 

<h2><b><font size="3">A quoi peut-on s’attendre pour cette édition 2019 ? </font></b></h2>

Est-ce que le record de 2018 sera battu le 17 novembre 2019 ? Pour l’instant, il est impossible de le savoir. Il faudra encore attendre quelques jours pour le découvrir. Mais on sait déjà que cette édition 2019 sera riche en festivités. Ainsi, durant tout le week-end, de nombreux domaines et maisons de négoce ouvrent leurs caves et proposent visites et dégustations. Des animations sont également prévues avec des spectacles de rue, un village gastronomique et un défilé folklorique notamment. A l’issue de la vente, qui peut être suivie en direct sur Internet, un dîner aux chandelles sera organisé. Et comme le veut la tradition, la mise aux enchères de la pièce du président se fera à la « bougie ». Un beau programme en résumé pour cette nouvelle édition de la vente des vins des Hospices de Beaune !

Dimanche 17 novembre 2019 se déroulera un événement clé et très attendu dans le secteur vinicole : la traditionnelle vente des vins des Hospices de Beaune.

159ème édition de la vente des vins des Hospices de Beaune

<h1><b><font size="3">Les vins aromatisés feront-ils bientôt l’objet de la taxe « premix » en France ? </font></b></h1>

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour l’année 2020 est actuellement examiné par les députés à l’Assemblée nationale. Et il y a quelques jours, un amendement concernant une certaine catégorie de vins a été voté. Présenté par la députée LREM Audrey Dufeu Schubert, il prévoit l’instauration d’une taxe sur les « premix » - qui sont des boissons mélangeant alcool et préparation non-alcoolisée – contenant du vin. L’objectif de cette mesure étant de dissuader les jeunes d’en boire car ils seraient les principaux consommateurs ciblés par ces boissons. Or jusqu’à ce vote, ces vins aromatisés, comme le rosé pamplemousse, le rouge-fraise et le blanc-pêche, étaient exemptés de cette taxe. Cette dernière ne concernait que les « premix » à base d’alcool pur. Pour la Fédération française des vins d’apéritif, la FFVA, cette taxation n’est pas totalement justifiée et elle craint d’ailleurs qu’elle entraîne un « effet de report sur des produits plus alcoolisés ». Explications. 

<h2><b><font size="3">Un amendement voté récemment à l’Assemblée Nationale </font></b></h2>

La députée à l’origine de cette extension de la taxe des premix aux vins aromatisés la juge « essentielle, du point de vue tant de la santé publique que de la justice fiscale ». Pour justifier son amendement, elle explique que ces boissons étant principalement composées de vins étrangers, les producteurs français ne seraient que « très marginalement » touchés. Elle précise également que les poirés et le cidre ne sont pas concernés par cette taxation qui a été fixée à 3 euros par décilitre d’alcool. Et ce n’est pas la seule députée à estimer cette mesure nécessaire afin de protéger les jeunes consommateurs. D’autres élus estiment que ces boissons d’apéritif visent les jeunes et les femmes, tout en conditionnant « des usages qui peuvent conduire à la dépendance ». Pour Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, ce projet de taxe va dans le bon sens puisque « l’exonération dont bénéficient actuellement des boissons aromatisées à base de vin ne repose sur aucune justification en terme de santé publique ». 

<h2><b><font size="3">Une mesure jugée inquiétante par la Fédération française des vins d’apéritif </font></b></h2>

Si de nombreux députés et la ministre de la Santé semblent d’accord avec cet amendement, ce n’est pas le cas de la FFVA. Son président, Aymeric de Beauvillé, pense au contraire que cette taxe se situe « bien loin des enjeux de santé publique, car les <a href="https://www.1jour1vin.com/fr" title="vins d’apéritif" target="_self">vins d’apéritif</a> sont peu alcoolisés et peu consommés par les jeunes ». Pour cela, la Fédération s’appuie sur des chiffres de panels indiquant que ces boissons sont consommées à 80% par les plus de 35 ans. Ainsi, dans son communiqué, elle exprime son inquiétude quant à cette taxe visant des produits ayant des degrés d’alcool faibles (moins de 10%) qui, d’après elle, serait avant tout « comportementale ». En outre, elle précise que ces boissons répondent à une demande des consommateurs désirant réduire leur consommation d’alcool « tout en conservant un caractère convivial ».
En attendant, pour connaître le fin mot de l’histoire, il faut attendre l’adoption définitive de ce projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020.

Un amendement au projet de loi sur la Sécurité sociale pour 2020 prévoit de taxer les premix contenant du vin, à savoir les vins aromatisés ou d'apéritif.

Vers une prochaine taxation des vins d'apéritif en France ?

<h1><font size="3"><b>Taxes américaines : la filière vin demande du soutien auprès du gouvernement français </b></font></h1>

Il y a quelques mois, Donald Trump, le président des Etats-Unis, avait déjà menacé de taxer davantage les vins européens, français notamment, vendus dans son pays. Sa menace a été mise à exécution ce mois-ci. Ainsi, depuis le 18 octobre 2019, les droits de douane de nombreux produits de consommation ont été augmentés, de 10 à 25%. Certains sont donc plus touchés que d’autres, ce qui est malheureusement le cas des vins provenant des régions viticoles françaises. Pour ces derniers, la hausse est de 25%. Or, en France, le vin occupe la deuxième place des produits exportés. Pour les professionnels, ces nouvelles taxes sont particulièrement inquiétantes, d’autant qu’ils vont également subir les effets du Brexit. C’est pourquoi ils ont récemment demandé au gouvernement de mettre en place rapidement des mesures de soutien. 

<h2><font size="3"><b>Une forte hausse des droits de douane qui inquiète plusieurs régions viticoles </b></font></h2>

Pour les professionnels de la filière viticole, cette augmentation des droits de douane de 25% est une très mauvaise nouvelle. Certes, elle n’était pas inattendue puisque le président des Etats-Unis l’avait déjà évoquée. Mais ce taux de 25% est assez dur à avaler. Les vins français ne sont pas les seuls concernés, c’est également le cas de ceux provenant d’Espagne, d’Allemagne et du Royaume-Uni. Néanmoins, en France, cette sanction risque d’avoir de lourdes conséquences, notamment pour les régions exportant principalement aux Etats-Unis. Par exemple, les producteurs de <a href="https://www.1jour1vin.com/fr/guide-achat-vin/bourgogne/vins-chablis" title="Chablis" target="_self">Chablis</a> s’attendent à une baisse de moitié de leurs ventes sur le territoire américain car, avec cette nouvelle taxe, le prix de leurs bouteilles augmentera. Et de manière générale, cette sanction américaine impactera toute la filière car le pays de l’oncle Sam est le premier marché d’export de vins et spiritueux français, soit 3,2 milliards d’euros de chiffres d’affaires. 

<h2><b><font size="3">Pourquoi des sanctions ont été prises par les Etats-Unis ? </font></b></h2>

Pour les acteurs de la filière viticole française, cette augmentation des taxes est d’autant plus difficile à accepter qu’ils sont « les victimes collatérales d’un conflit qui n’est pas le nôtre », comme le précise le président de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux, Antoine Leccia. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils ont demandé, le vendredi 18 octobre, des mesures de soutien au gouvernement et à la Commission européenne d’ouvrir des négociations avec Washington. En fait, ces sanctions américaines font suite aux subventions accordées à Airbus. Dorénavant, les appareils de l’entreprise coûteront 10% de plus aux Etats-Unis. Or, pour Donald Trump, avec ces subventions l’Europe pénalise les sociétés américaines (Boeing dans ce cas) en instaurant des « barrières énormes » destinées à réduire les importations. Par conséquent, il a décidé d’augmenter les sanctions douanières de nombreux produits, dont le vin. Lundi dernier, le 14 octobre, il avait obtenu l’accord de l’Organisation mondiale du commerce et quelques jours plus tard, le 18 octobre, elles entraient en vigueur. Désormais, les professionnels attendent des réponses de la part du gouvernement français et de la Commission européenne, mais comme l’a indiqué Bruno Le Maire, il faudrait une « résolution à l’amiable du contentieux Boeing/Airbus ». En attendant, la filière viticole va devoir s’organiser.

Depuis le 18 octobre 2019, les Etats-Unis imposent aux vins français de nouveaux droits de douane : une hausse de 25%. Un coup dur pour la filière viticole.

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