En Afrique du Sud, la viticulture a été introduite au XVIIe siècle par les Hollandais. Elle prit véritablement son essor au siècle suivant grâce à l’arrivée de huguenots français, connaisseurs de la vigne. Le vignoble y fut ravagé à la fin du XIXe siècle. Ce n’est qu’avec la disparition de l’Apartheid et l’ouverture des produits sud africains, jusque-là boycottés, aux marchés internationaux que la production a pu prendre un nouvel envol.
Le vignoble couvre aujourd’hui environ 110.000 hectares de vigne, situés autour du Cap, dans le sud du pays, et notamment, dans la région de Stellenbosch. La viticulture a pu s'y implanter grâce au courant marin du Benguela qui rafraîchit la côte ouest du pays. L’Afrique du Sud possède un régime d’appellations d’origine qui délimite le vignoble en régions viticoles, districts et domaines. Le nom d’un vignoble ou sa traduction ne peut pas être utilisé comme indication géographique, il ne peut l’être qu’en nom de marque.
Près de 50 cépages sont aujourd'hui cultivés en Afrique du Sud. Cette grande diversité est due non seulement aux importantes différences climatiques enregistrées dans province du Cap, mais également à l'enthousiasme et à l'esprit d'initiative des vignerons souvent prêts à s'essayer à de nouveaux cépages. Traditionnellement, l’Afrique du Sud est principalement productrice de vins blancs (85%), mais cette proportion a tendance à décroître sous l’effet de l'exportation croissante et quasi exclusive de vins rouges.